Ce Blog est consacré aux questions pédagogiques et autres actualités dans le domaine des Technologies de l'Information et de la communication en Education, ainsi que celles de la Formation à Distance. Il parle aussi d'une Technologie particulière qu'est la Topographie et ses disciplines connexes.
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jeudi 26 décembre 2013
Le coin des ressources gratuites et libres: Jeux éducatifs gratuits et apps iPad, Android pour...
Le coin des ressources gratuites et libres: Jeux éducatifs gratuits et apps iPad, Android pour...: By greyerbaby L'approche ludique des jeux sur ordinateur dédiés à l’apprentissage est propre à motiver l’enfant. Selon certai...
lundi 16 décembre 2013
COMMENT ENSEIGNER AVEC LE Web 2.0 ?
Une présentation de Isabelle Dremeau, consultant elearning à Rennes, pour l'utilisation des outils du web 2.0 dans l'enseignement.
Cliquer ICI.
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dimanche 15 décembre 2013
REGARD PROSPECTIF SUR LES TECHNOLOGIES EDUCATIVES
Que seront devenues les technologies éducatives dans un avenir proche ? A quelles évolutions du numérique peut-on s'attendre dans le domaine de l’Éducation ? Toutes ces préoccupations sont au cœur de cet article de Tommy Pouilly à lire ICI.
mardi 10 décembre 2013
ALIGNEMENT ET NIVELLEMENT EN CONSTRUCTION DE PIPELINE
Serie de vidéos en anglais montrant comment creuser, aligner et niveler des tuyaux de pipelines.
Cliquer ICI pour voir.
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Comment implanter les chaises pour un projet de construction
Vidéo tutorielle montrant avec des images en 3D comment on peut implanter les chaises en vue du creusage des fondations. Très bon outil didactique pour les enseignants de Génie-civil.
Cliquer ICI pour visualiser la vidéo.
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dimanche 24 novembre 2013
10 COMPÉTENCES À MAITRISER POUR APPRENDRE DANS UN MOOC
Apprendre au sein d'un dispositif de Massive Opened Online Course a ses exigences que chacun ne connait pas forcément. Jeff TAVERNIER a identifié les 10 compétences nécessaires pour un meilleur apprentissage dans un MOOC.
Pour lire cet article, Cliquer ici.
Les quatre piliers de l'Apprentissage, ou ce que nous disent les neurosciences
Cette approche de Stanislas Dehaene sur la compréhension du mécanisme de l'Apprentissage présente à mon avis des similarités avec "le Design pédagogique" Robert Brien et R.M. GAGNE.
Je vous invite à le lire:
http://www.paristechreview.com/2013/11/07/apprentissage-neurosciences/
Je vous invite à le lire:
http://www.paristechreview.com/2013/11/07/apprentissage-neurosciences/
mardi 19 novembre 2013
MINESEC: FICHE FORMATION DE TECHNICIEN GEOMETRE-TOPOGRAPHE
TECHNICIEN GÉOMÈTRE-TOPOGRAPHE
TYPE DE DIPLÔME : BREVET DE
TECHNICIEN
NIVEAU D'ADMISSION : Certificat d’Aptitude
Professionnelle Industriel (C.A.P.I) ou Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C)
DURÉE DE LA FORMATION : Trois (03)
années.
NIVEAU A LA
SORTIE : Brevet de Technicien ou équivalent.
![]() |
Séance de formation avec les élèves dans un lycée technique. Source: O.I.F. |
I-/ DÉBOUCHÉS
L’élève issu de cette formation
et titulaire de ce diplôme peut être recruté par :
- Les
services du cadastre ;
- Les services
techniques des municipalités et des collectivités locales ;
- Un
cabinet de géomètre expert foncier ;
- Une
société d’études topographiques ;
- Une entreprise
du secteur du Bâtiment et Travaux publics.
A ce titre, il est appelé à
exercer ses compétences dans tous les domaines liés aux activités du géomètre :
- le foncier (délimitation des parcelles et autres
biens fonciers) ;
- la topographie (confection des plans du
terrain) ;
- les techniques immobilières (établissement des
différents documents permettant la mise en copropriété des
immeubles) ;
- l'urbanisme, le paysage et l'aménagement (missions
d'ingénierie et de maîtrise d'œuvre des projets menés par les
collectivités territoriales et les aménageurs privés) ;
- les autres interventions (mise en place de systèmes
d'information géographique par exemple).
Il peut travailler aussi bien en
extérieur, sur le terrain, à l'aide d'un matériel de haute technicité, qu'en
intérieur, avec des logiciels professionnels dédiés au calcul et au dessin
assisté par ordinateur.
II-/ ACCÈS A LA FORMATION
Au Cameroun, l’accès à cette
formation se fait sur concours par deux voies :
- Titulaires
du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en Maçonnerie obtenu au
bout de quatre années dans un Collège d’Enseignement Technique Industriel (C.E.T.I).
- Titulaires
du Brevet d’Etudes de Premier Cycle (B.E.P.C) obtenu en classe de 3ème.
III-/ POURSUITE DES ETUDES
Le Brevet de Technicien est par
définition un diplôme qui vise en premier l'insertion professionnelle mais,
avec une très bonne mention et un bon dossier à l'examen, une poursuite
d'études est envisageable en BTS dans les grandes écoles (E.N.S.E.T de Douala et de
Bambili ; ENSTP de Yaoundé et de Buéa, Institut Universitaire de
Technologie de Bandjoun).
L’évolution dans cette filière
peut mener à la qualification de Géomètre expert (BAC+5) dans des écoles à l’étranger.
IV-/ CARTE SCOLAIRE DE LA SPÉCIALITE EN 2013
En début d’année scolaire
2013-2014, le Ministère des Enseignements Secondaires a recensé les établissements
scolaires qui offrent des formations dans cette filière. Il s’agit notamment de :
- Lycée
Technique de Bamenda (Région du Nord-Ouest)
- Lycée
Technique de Bangangté (Région de l’Ouest)
- Lycée
Polyvalent de Bonabéri (Région du Littoral)
- Lycée Technique de
Mbalmayo (Région du Centre)
- Lycée Technique de Nkambé
(Région du Nord-Ouest)
- Lycée Technique de
Nkolbisson (Région du Centre)
- Et quelques établissements
privés.
V-/ AUTRES INFORMATIONS
mercredi 13 novembre 2013
NOUVELLE ERE DES CONFERENCES PEDAGOGIQUES AU MINESEC
Le MINESEC, à travers l’Inspection Générale des Enseignements, vient d’inaugurer ce mercredi 13 novembre 2013 une série de conférences pédagogiques qui seront désormais données à l’intention des différents maillons de la chaîne pédagogique.
La rencontre de ce jour, à laquelle ont participé les Inspecteurs Coordonnateurs Généraux et les Inspecteurs Pédagogiques Nationaux, a été l’occasion pour les participants de suivre les interventions de trois IPN portant sur :
Exposé n°1 : L’Approche
Par Compétences : Entrée par les situations de vie.
- Raisons qui sous-tendent l’adoption
de cette approche par le MINESEC
- Qu’est-ce que l’APC
Exposé n°2 : Approche
contrastive entre L’Approche Par Objectifs et l’APC
Par M. AKAT
Fidelis
Exposé n°3 :
Dix conditions minimales pour une mise
en œuvre efficace de l’APC.
Par M.
MINKOULOU
Madame l’IGE a ouvert la conférence
par un propos introductif dans lequel elle a édifié l’assistance sur les
tenants et les aboutissants de cette initiative qui survient dans un contexte
marqué par l’adoption de l’APC comme méthode d’élaboration des curriculum au
sein du MINESEC.
Vous pouvez aussi consulter les liens suivants:
Etude comparative entre APO et APC
Que choisir ?
De la pédagogie par objectifs à l'Approche par Compétences
Conditions de mise en œuvre de l'APC
mardi 12 novembre 2013
CAMEROUN: 41.16% de réussite au Probatoire enseignement général 2013
C'est en début du week-end dernier que les résultats du Probatoire de l'enseignement général ont été publiés. On note une nette amélioration du taux de réussite par rapport à 2012. Il est de 41.16 % contre 38.03 % l'an dernier. En valeur absolue, sur plus 152000 candidats ayant effectivement composé, environ 62700 ont eu leur examen contre 54000 approximativement l'an dernier.
Le Nord-ouest et le sud-ouest maintiennent leurs positions: premier et deuxième avec respectivement 52.14 et 51.10% de taux réussite. L’extrême-nord et le Sud ferment la queue.
Source: Cameroun Tribune du 29 juillet 2013.
Monter un MOOC : combien ça coûte ?
Une esquisse de montage d'un budget prévisionnel pour la création d'un MOOC.
http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/2013/11/12/monter-un-mooc-combien-ca-coute/
http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/2013/11/12/monter-un-mooc-combien-ca-coute/
jeudi 24 octobre 2013
Pour une approche ergonomique de la conception d'un dispositif de formation à distance utilisant les TIC
Je vous propose ici la lecture d'un article de A. Tricot.
Cet article propose une démarche critique destinée à aider les concepteurs des dispositifs de formation à distance. Cette démarche se présente sous forme d'une série de questions fondamentales à l'intention de tout concepteur destinées à préciser les aspects liés au contexte, à la nature des connaissances de même que les activités à mettre en ouvre pour les acquérir (scénarion pédagogique). Sans oublier les aspects liés au type de dispositif et les modalités de leur prise en main par les principaux intervenants (type d'interface). Le dernier aspect concerne les dispositions prévues pour assurer l'évaluation du dispositif. Etc...
Contenu très original de par la manière d'aborder le processus de conception d'un dispositif qui se démarque par l'accent mis sur la prise en compte du but recherché en terme d'Utilité, d'Utilisabilité et d'Acceptabilité.
Document à lire ICI
lundi 7 octobre 2013
Idées de livres sur des thèmes connexes au tutorat...
Idées de livres sur des thèmes connexes au tutorat...: En cette fin d'année, voici quelques livres qui peuvent vous intéresser. Ils nous viennent pour la plupart du Québec et sont diffusés pa...
ELEMENTARY SURVEYING
UN DOCUMENT TRES IN TERESSANT POUR LES ENSEIGNANTS DE TOPOGRAPHIE.
Il est en anglais et aborde la majorité des centres d'intérêts de la formation dans cette filière.
http://www.fichier-pdf.fr/2013/08/26/surveying-book/
Bonne utilisation en ligne !
Il est en anglais et aborde la majorité des centres d'intérêts de la formation dans cette filière.
http://www.fichier-pdf.fr/2013/08/26/surveying-book/
Bonne utilisation en ligne !
vendredi 20 septembre 2013
Le journal de l'enseignant ou du tuteur à distance...
Le journal de l'enseignant ou du tuteur à distance...: Faire un clic sur l'image pour l'agrandir Je reproduis ci-dessous un de mes articles initialement paru sur le blog du Greco en juin ...
La rétroaction aux travaux des étudiants : regard ...
La rétroaction aux travaux des étudiants : regard ...: Il y a quelques années de cela, j'avais écrit un article intitulé « La rétroaction, support à l'apprentissage ? ». Je m'étais i...
Comment le tuteur à distance peut agir sur la moti...
Comment le tuteur à distance peut agir sur la moti...: Si la motivation est considérée par de nombreux formateurs, enseignants, tuteurs comme une des clés de la réussite des apprenants, tous n&...
jeudi 19 septembre 2013
JOURNEES PEDAGOGIQUES DE RENTREE 2013-2014
Chers lecteurs,
Comme je vous l'ai annoncé sur ma page Facebook la semaine dernière je me suis rendu en ce début de semaine à Mbalmayo (50km au sud de Yaoundé) dans le cadre d'une mission de Rentrée scolaire, dans les établissements secondaires d'Enseignement Technique.
Le but de ma visite était de se rendre compte de l'effectivité de la rentrée scolaire dans cette localité en compagnie de deux autres collègues.
Nous avons profité de cette occasion pour entretenir les enseignants des Techniques Industrielles sur deux thèmes:
Comme je vous l'ai annoncé sur ma page Facebook la semaine dernière je me suis rendu en ce début de semaine à Mbalmayo (50km au sud de Yaoundé) dans le cadre d'une mission de Rentrée scolaire, dans les établissements secondaires d'Enseignement Technique.
Le but de ma visite était de se rendre compte de l'effectivité de la rentrée scolaire dans cette localité en compagnie de deux autres collègues.
Nous avons profité de cette occasion pour entretenir les enseignants des Techniques Industrielles sur deux thèmes:
- COMMENT ÉLABORER UN OUTIL D’EVALUATION SOMMATIVE ET CERTIFICATIVE : CAS D’UN SUJET D’EXAMEN
- COMMENT ÉLABORER UN PLAN DE COURS POUR ENSEIGNEMENTS TECHNOLOGIQUES
Ce fut aussi l'occasion pour moi de rencontrer personnellement les enseignants de la spécialité Géomètre-Topographe avec lesquels j'ai eu un entretien sur l'état de la spécialité au sein du LT de Mbalmayo. Il s'agit d'une filière pourtant porteuse mais qui souffre depuis de nombreuses années d'un manque criant d'équipements. Cependant il y a de grands espoirs au regard de la volonté qui anime le jeune corps enseignant (02 titulaires et 03 vacataires). C'est l'occasion ici pour lancer un SOS en direction de toute bonne volonté susceptible d'aider cet établissement par de dons en matériel topographique de toute sorte. Nous en serons très reconnaissants.
Il faut dire pour s'en féliciter que les objectifs de cette descente sur le terrain ont été pleinement atteints au regard de la participation des enseignants et à la qualité des échanges que nous avons eus avec les collègues.
Reste à présent à croire que les enseignements reçus par ces derniers porteront des bons fruits en fin d'année scolaire. nous y reviendrons.
samedi 27 juillet 2013
Les sept caractéristiques des technopédagogues hautement efficaces
Je vous conseille, chers enseignants qui aimeriez intégrer les technologies dans vos enseignements, cet article plein d'intérêts.
http://innovationseducation.ca/les-sept-caracteristiques-des-technopedagogues-hautement-efficaces/
http://innovationseducation.ca/les-sept-caracteristiques-des-technopedagogues-hautement-efficaces/
mardi 25 juin 2013
Faut-il instituer une certification pour les enseignants d'Informatique au Secondaire dans le contexte camerounais ?
Depuis plus d'une dizaine d'années, les autorités camerounaises ont opté pour une réelle politique d'introduction progressive des technologies de l'Information et de la Communication dans les enseignements secondaires. Cette politique s'est traduite au fil des ans par la construction et l'équipement des Centres de Ressources Multimédia (CRM) dans certains établissements du secondaire. Bien qu'avec quelques insuffisances, cette démarche a évolué pour aboutir il y a deux ans à l'ouverture de nouvelles filières en Technologies de l'Information (TI).
Cependant, il est loisible de constater que ce processus de vulgarisation ne s'est pas accompagné d'une réelle politique de formation des formateurs. La filière ouverte à l'Ecole Normale supérieure de Yaoundé forme, certes, des enseignants dans le domaine des TIC, mais une analyse des contenus des curriculums en vigueur dans cette école permet de comprendre que la formation dispensée n'est pas en adéquation avec les contenus des programmes en vigueur dans les établissements où ils sont affectés à la sortie.
Par ailleurs, on constate sur le terrain, et cela depuis l'introduction des cours d'Informatique dans les salles de classe du secondaire, que ceux ci sont dispensés par des enseignants peu ou pas du tout qualifiés pour le faire. La majorité de ces enseignants sont issus soit des filières du Tertiaire, soit des Techniques industrielles ou même titulaires de DUT en Informatique. Ils disposent pour tout bagage de quelques connaissances rudimentaires, fruit de leur propre auto-formation.
Dès lors se pose la question de savoir si ces connaissances en Informatique dont disposent ces enseignants sont suffisantes pour leur permettre d'assurer efficacement leurs enseignements ? Si oui, possèdent-ils tous les rudiments pédagogiques pour mieux encadrer les apprentissages des élèves? Dans le cas contraire qu'y a-t-il lieu de faire? en attendant le recadrage de la formation des enseignants d'Informatique, n' y aurait-il pas lieu d'instituer une certification à l'intention des enseignants qui aspirent à exercer dans ces filières Informatique ? Cette certification permettrait à mon avis, aux autorités camerounaises d'attester les aptitudes pédagogiques des enseignants qui en cas de succès à ces épreuves, seront habilités à conduire les enseignements dans ces filières dont les contenus sont assez pointus.
Cette réflexion est certes personnelle mais elle a l'ambition de jeter les bases d'une réflexion plus élargie à laquelle nous serions bien disposés à participer davantage afin de définir dans les détails les contours de cette opération
Curriculum et évaluation : des liens qui ne seront jamais assez forts.
(Par F-M GERARD et X.
ROEGIERS)
NOTE DE LECTURE
Il s’agit d’un article dans
lequel les deux auteurs tentent de mettre en lumière les liens qui devraient
exister entre les programmes d’enseignement et l’évaluation. Ils marquent
d’entrée de jeu leur point de vue sur l’effectivité de ce lien par le fait l’évaluation
est l’instrument primordiale sans lequel on ne saurait mesurer et attester la
qualité des résultats et partant, de l’efficacité de tout processus
d’enseignement-apprentissage. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la
majorité des curriculums réservent une part importante à l’évaluation qui ne
devrait pas, il faut s’en méfier, être considérée comme la principale voire
même la seule finalité des enseignements car, ce n’est pas l’évaluation seule
qui permet aux élève d’acquérir les connaissances.
Les auteurs ont emprunté deux
voies pour mettre en évidence ces liens. Ils ont dans un premier temps
argumenté leur position en puisant dans la littérature consacrée à ce sujet
ainsi que les pratiques à travers le monde.
Dans un deuxième temps ils ont
procédé à une étude de cas portant sur l’introduction de la pédagogie
d’intégration dans le cycle primaire à Madagascar.
Des liens
entre évaluation et curriculum
Au regard de ce qui précède, l’on
peut s’interroger de savoir quels sont ces liens qui existent entre
l’évaluation et les curriculums ?
L’évaluation est présente à
toutes les étapes du processus de l’enseignement-apprentissage. Elle peut
prendre la forme externe ou la forme interne. Elle est Interne lorsqu’elle est
pratiquée à différents étapes des apprentissages par l’enseignant lui-même
(évaluation formative ou évaluation sommative). L’évaluation externe quant à
elle est celle faite par des personnes étrangères à la salle de classe ; C’est
le cas de l’évaluation certificative ou de l’évaluation des systèmes éducatifs.
Cependant les auteurs regrettent le fait que les autorités allouent plus de
moyens pour l’évaluation des produits de l’éducation (systèmes éducatifs) au
détriment des appuis aux enseignements et aux apprentissages proprement dits.
Ce déséquilibre entre les moyens alloués aux évaluations et ceux alloués aux
enseignements est particulièrement présent dans certains pays africains.
Cependant, les récents développements
des systèmes éducatifs dans de nombreux pays tendent à favoriser l’émergence d’une
autre culture de l’évaluation : celle qui prend de plus en plus compte du
niveau et de la qualité des acquis scolaires des élèves. C’est ce que
préconisent par exemple les curriculums développés en termes de compétences,
d’autant plus l’évaluation des acquis chez les élèves est un outil déterminant
la réussite de l’une ou l’autre approche.
L’autre aspect qui témoigne de
ces liens forts est le fait qu’une bonne démarche d’élaboration des programmes d’études
est celle qui place l’évaluation au cœur du processus d’enseignement-apprentissage ;
rompant ainsi avec l’ancienne pratique dans qui concevait la rédaction des curriculums
et la confection des outils d’évaluations comme deux procédures séparées. On
préconise désormais une démarche globalisante qui inclurait les contenus, l’organisation
des apprentissages, l’évaluation, la formation des enseignants et le matériel
didactique. En d’autres termes il faut penser dès le départ aux situations qui
permettront d’enseigner et d’évaluer les compétences des élèves.
Toutefois, il faudrait se garder
de trop concevoir des curriculums uniquement dans l’optique de l’évaluation car
les enseignants s’y cantonnerait et n’abandonneront pas leurs anciennes
pratiques. Il serait plutôt judicieux de bien prévoir les différentes
situations d’apprentissages auxquelles sera confronté l’élève pour construire
ses compétences. Il s’agit là d’un équilibre nécessaire qu’il faudrait établir
entre les activités d’évaluation et les activités d’apprentissage.
C’est cette démarche qui est
adoptée dans la nouvelle approche d’élaboration des curriculums définis en
termes de compétences. Cette tendance s’accompagne de la montée en puissance
des épreuves internationales destinées à la comparaison des systèmes éducatifs
les uns par rapport aux autres. C’est d’ailleurs sur la base de ces standards
internationaux que plusieurs pays s’appuient pour perfectionner leurs
dispositifs d’évaluation externe d’évaluation des acquis des élèves.
Cas de Madagascar
Le choix de cas d’introduction de
curriculums selon l’Approche par compétence, réalisé entre 2003 et 2009, permet
de voir à quel point la définition d’un curriculum selon les compétences sous-tendue
par une pédagogie d’intégration est intimement dépendant du dispositif mis en
place pour évaluer les acquis des l’élèves à diverses étapes du processus
(paliers des compétences).
A l’origine du projet, un
diagnostique a fait ressortir le caractère inefficace et inéquitable des
pratiques en vigueur chez les enseignants du primaire. Pour y remédier la
solution adoptée consistait à l’adoption de l’APC selon la démarche suivante :
- Recherche action sur l’intégration des apprentissages au moyen des cahiers de situations ;
- Formation des enseignements et des encadreurs à l’APC ;
- Constitution d’une base de données pour pilotage du dispositif sur la base des acquis des élèves (2 cohortes constituées d’un échantillon expérimental APC et d’un échantillon témoin non-APC)
On applique les principes APC à l’échantillon
expérimental tandis que l’échantillon témoin est formé avec les méthodes
anciennes. Des évaluations sont réalisées à différentes étapes du processus
(chaque année).
A la fin on dresse un bilan sur
la base des résultats de Pré-tests et Pos tests sur 2 ou 3 compétences retenues
en Malagasy, Mathématiques et Français.
En comparant les résultats on
constate que tous les résultats de l’échantillon APC sont très
significativement supérieurs à ceux de l’échantillon témoin (Non-APC). Ceci est
du à l’introduction des modules d’intégration à la fin de chaque bimestre.
Toutefois les auteurs remarquent
que les résultats, bien que satisfaisants, ne reflètent un niveau de maîtrise
réel. Il importe donc de renforcer les capacités des enseignants sur l’enseignement
l’apprentissage dans le cadre d’une pédagogie d’intégration.
Le double recentrage que prônent ici les auteurs aurait deux objectifs : d’une part le recentrage externe
pourrait conduire à la réduction des moyens dédiés à l’évaluation des systèmes
éducatifs au profit de ceux consacrés aux processus d’apprentissage proprement
dits er d’autre part le recentrage interne privilégierait la conduite des
enseignements en s’appuyant sur des situations complexes à même de renforcer la
pertinence sociale des acquis des élèves.
Un article de F-M
GERARD et X. ROEGIERS (BIEF) que vous pouvez lire ici
lundi 17 juin 2013
GENIE CIVIL,charpentes,assemblages,cours batiment,plan coffrage,béton armé: La Topographie
GENIE CIVIL,charpentes,assemblages,cours batiment,plan coffrage,béton armé: La Topographie: La Topographie --> La Topographie --> La réalisation d’un ouvrage nécessite de positionner cet ouvrage sur le sol. Cel...
PISTE 5: Comment insérer un fond topographique sur un tracé combiné d'un projet issu du logiciel Piste.
Salut à tous !
Je vous offre ici une vidéo Tutorial qui vous montre comment insérer un fond topo dans un tracé combiné (Tracé de l'axe en plan et tracé du profil en long sur une même feuille).
Pour le faire, il vous faut au préalable:
-un fond topographique représentant les détails topographiques le long du tracé;
-un fichier .dxf contenant le tracé combiné de l'axe en plan et du Profil en long du projet, généré à partir du logiciel Piste.
Pour la démarche cliquer sur la vidéo pour voir.
Bonne utilisation !
vendredi 14 juin 2013
COURS DE NIVELLEMENT
mercredi 5 juin 2013
NORMES CANADIENNES ET FRANÇAISES POUR LA PROJECTION ROUTIERE
Je vous propose un document sur les normes canadiennes de projection routière:
Où f est le coefficient de friction latérale (voir tableau)
Exemple :
Entre un alignement droit de devers -2.5% et une clothoïde où e=-7.5% on
aura :
DEVERS
Le plein devers (e) dans une courbe de rayon R, sur une
route de vitesse de référence V est :
e= f -( V²/127.R)
Où f est le coefficient de friction latérale (voir tableau)
Vitesse de
référence
|
Coefficient de
friction latérale f
|
40
|
0.17
|
50
|
0.16
|
60
|
0.15
|
70
|
0.15
|
80
|
0.14
|
90
|
0.13
|
100
|
0.13
|
110
|
0.12
|
120
|
0.12
|
130
|
0.11
|
140
|
0.11
|
Exemple :
V=100km/h R=1000
m
On aura : e=0.13-(100x100)/(127x1000) = 0.05 m/m soit 5%
Valeurs du plein devers dans les courbes
RAYON
R (m)
|
Vitesse de référence en Km/h
|
||||||||||
40
|
50
|
60
|
70
|
80
|
90
|
100
|
110
|
120
|
130
|
140
|
|
7000
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
RC
|
5000
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.022
|
0.025
|
4000
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.020
|
0.024
|
0.027
|
0.030
|
3000
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.022
|
0.026
|
0.030
|
0.034
|
0.038
|
2000
|
NC
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.021
|
0.026
|
0.030
|
0.035
|
0.040
|
0.045
|
0.050
|
1500
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.021
|
0.027
|
0.032
|
0.037
|
0.043
|
0.049
|
0.054
|
0.060
|
1200
|
NC
|
NC
|
RC
|
0.026
|
0.032
|
0.038
|
0.044
|
0.050
|
0.056
|
0.062
|
0.068
|
1000
|
NC
|
RC
|
0.023
|
0.029
|
0.036
|
0.043
|
0.049
|
0.056
|
0.062
|
0.068
|
0.074
|
900
|
NC
|
RC
|
0.025
|
0.032
|
0.039
|
0.046
|
0.052
|
0.059
|
0.066
|
0.071
|
0.078
|
800
|
NC
|
0.020
|
0.027
|
0.035
|
0.042
|
0.049
|
0.056
|
0.063
|
0.070
|
0.076
|
|
700
|
NC
|
0.023
|
0.030
|
0.038
|
0.046
|
0.053
|
0.060
|
0.067
|
0.075
|
0.080
|
|
600
|
RC
|
0.026
|
0.034
|
0.042
|
0.050
|
0.058
|
0.065
|
0.072
|
0.080
|
||
500
|
0.021
|
0.030
|
0.039
|
0.048
|
0.056
|
0.064
|
0.071
|
||||
400
|
0.025
|
0.035
|
0.045
|
0.054
|
0.063
|
0.071
|
|||||
350
|
0.049
|
0.058
|
0.067
|
||||||||
300
|
0.053
|
0.063
|
0.072
|
Note :
Un devers ne doit jamais dépasser 8%.
NC : dévers de sections courantes, sans changement de
pente.
RC : pente transversale unique de dévers normal.
Choix d’une spirale normalisée, de paramètres A minimal, en fonction
du rayon R de la courbe
Valeur du paramètre de spirale minimal A
pour les routes à 3 et 4 voies
|
||||||||||
RAYON (m)
|
Vitesse de
référence (km/h)
|
|||||||||
40
|
50
|
60
|
70
|
80
|
90
|
100
|
110
|
120
|
130
|
|
7000
|
700
|
|||||||||
5000
|
500
|
600
|
600
|
|||||||
4000
|
480
|
500
|
500
|
500
|
||||||
3000
|
400
|
400
|
450
|
450
|
450
|
|||||
2000
|
275
|
300
|
300
|
340
|
350
|
350
|
400
|
|||
1500
|
225
|
250
|
250
|
275
|
300
|
300
|
330
|
350
|
||
1200
|
200
|
225
|
225
|
240
|
260
|
280
|
315
|
340
|
||
1000
|
170
|
175
|
200
|
220
|
225
|
250
|
275
|
300
|
325
|
|
900
|
150
|
175
|
180
|
200
|
220
|
250
|
270
|
300
|
310
|
|
800
|
150
|
160
|
175
|
195
|
220
|
240
|
260
|
290
|
300
|
|
700
|
140
|
150
|
165
|
190
|
200
|
230
|
250
|
280
|
300
|
|
600
|
120
|
125
|
140
|
160
|
185
|
200
|
220
|
230
|
250
|
|
500
|
100
|
120
|
135
|
150
|
175
|
200
|
215
|
|||
400
|
90
|
110
|
125
|
|||||||
350
|
90
|
105
|
125
|
|||||||
300
|
90
|
100
|
||||||||
250
|
85
|
Les spirales ne sont pas requises, mais souhaitables
au-dessus de la ligne double.
PENTES MAXIMALES EN PROFIL EN LONG
Vitesse de référence
|
||||||||||||||||
Classe de route
|
40/50
|
60
|
70
|
80
|
90
|
100
|
110
|
120
|
||||||||
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
R
|
M
|
|
RLU
|
7
|
11
|
6
|
9
|
6
|
8
|
5
|
7
|
5
|
7
|
||||||
RCU
|
6
|
10
|
6
|
9
|
5
|
8
|
5
|
7
|
5
|
7
|
||||||
RCD
|
6
|
9
|
5
|
8
|
5
|
7
|
5
|
7
|
||||||||
RAU
|
4
|
7
|
4
|
6
|
3
|
6
|
3
|
6
|
3
|
|||||||
RAD
|
4
|
7
|
4
|
6
|
3
|
6
|
3
|
|||||||||
RFD
|
||||||||||||||||
ULU
|
6
|
12
|
||||||||||||||
UCU
|
6
|
12
|
||||||||||||||
UCD
|
6
|
R correspond à un relief accidenté
M correspond à une région de montagnes
PENTES DES FOSSES
Pour une largeur de fossé inférieure à 3 m :
P min = 0.5% p
min absolue = 0.2%
Pour une largeur supérieure ou égale à 3 m :
P min désirable = 0.2%
P min absolue = 0.05%
L = K . B B=
p1 – p2
K : paramètre de courbure en profil.
Courbes rentrantes
V
|
Dist. Min d’arrêt (m)
|
K min (m)
|
|
(phares)
|
(confort)
|
||
40
|
45
|
7
|
4
|
50
|
65
|
11
|
6
|
NORMES
FRANCAISES
CLOTHOIDES
A² = R. Ls
Avec A<R/10 . (0.5 pi (200- γ))^0.5 avec
γ=200-Δ
et
Δe : variation de dévers.
L = (Δe/2) . (V/3.6)
Sur la gauche Δe =
-7.5-2.5 = -10 soit 10
Sur la droite : Δe =
-7.5 –(-2.5) = -5 soit 5
Catégorie
|
R60
|
T80 et R80
|
T100
|
R mini. :Rm
|
120
|
240
|
425
|
R non déversé (Rnd)
|
600
|
900
|
1300
|
La clothoïde permet d’introduire
progressivement le devers lorsque l’on passe de la section normale (en toit) à
un rayon de plein devers (ex : R =120 pour V = 60km/h). On calculera la
variation de devers puis la longueur L de la clothoïde (voir formule
ci-dessus).
Pour une route à 2 voies on aura : Longueur
de la clothoïde L = 6.R0.4.
Exemple :
Le développement de la courbe va
de l’abscisse 1030.668 à l’abscisse 1093.352 soit une longueur de courbe de
62.683 mètres.
Calculons la longueur de la clothoïde
sur laquelle va s’appliquer la variation de devers
L = 6*(500)0.4 = 72.07
m
Ce qui veut dire que la clothoïde
commencera 72.07 m avant l’abscisse 1030.668 soit à l’abscisse 958.598 m avec
un devers de (+2.5 à gauche et -2.5% à droite) .
Donc :
De l’abscisse 0 à 958.598 on aura
un devers en toit (+2.5 et -2.5)
A partir de 958.598 jusqu’à 1030.668 on aura un devers (-2.5% et
-2.5% cad devers unique vers l’intérieur du virage à droite)
Puis à partir de 1093.352 on a le
devers en toit (2.5% et -2.5%)
La saisie se fera ainsi :
0.0 2.5 -2.5
958.598 2.5 -2.5
1030.668 -2.5 -2.5
1093.352 -2.5 -2.5
1165.422 2.5 -2.5 (1165.422 = 1093.352 + 72.07)
Bref, il s’agit de saisir tous
les points de changement de devers depuis l’origine du projet jusqu’à la fin.
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